L’accueil téléphonique de A à Z, guide et lexique : partie 2
Ce guide de l’accueil téléphonique s’adresse aux professionnels soucieux de fournir à leurs correspondants un service performant. Gérer efficacement les appels téléphoniques entrants des professionnels, c’est notre métier depuis près de 40 ans. Fondée en 1986, A3COM est une société dont le siège est basé en Ile-de-France, spécialisée dans le télésecrétariat et la gestion des agendas. Dans ce guide, construit sous forme de lexique alphabétique et en trois parties, nous avons regroupé et analysé les mots clés d’un accueil téléphonique de qualité. Nous vous expliquons ce qu’il faut faire et ne pas faire pour réussir votre accueil téléphonique, pour instaurer les bases d’une bonne communication téléphonique avec vos clients et vos différents appelants. Après la partie 1 (lettres A à J), place à la partie 2 (lettres K à R).
K comme Know-how : accueil téléphonique de qualité, savoir-faire exigé !
Dans ce guide de l’accueil téléphonique, il convient d’insister sur le fait que de décrocher le téléphone au nom d’une entreprise, la représenter à distance, assurer sa permanence téléphonique jusqu’à 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, apporter une réponse fiable ou une solution viable à ses différents correspondants, c’est un métier qui exige un vrai savoir-faire. Ce terme, à traduire par « know-how » en anglais, est utilisé pour définir l’ensemble des connaissances, des moyens et des aptitudes à mobiliser pour parvenir à accomplir efficacement une tâche. Un accueil téléphonique professionnel implique le respect de critères de qualité ; et la profession de standardiste, d’hôtesse téléphonique ou de télésecrétaire exige une indéniable habileté. Que vous choisissiez d’embaucher ou de faire appel à un prestataire externalisé, cela signifie que vous devez impérativement être vigilant et exigeant sur les compétences de la personne ou de l’entreprise à laquelle vous confiez la réception de vos appels.
- L’expérience de la gestion des appels téléphoniques.
- Une parfaite expression orale (français, anglais).
- Une bonne expression écrite.
- La capacité à assimiler et à restituer l’information.
- Le sens du service et de l’écoute.
- L’empathie et l’aisance relationnelle.
- La maîtrise des outils informatiques.
- La motivation et le potentiel d’évolution.
- La réactivité et le sens de l’initiative.
- La capacité et la rapidité d’adaptation.
- Le sang-froid et la diplomatie.
Nos opérateurs téléphoniques sont encadrés au quotidien par nos superviseurs. Ils sont également régulièrement formés et évalués, ce dans le but de garantir en permanence à nos clients un haut niveau de service. À la performance de nos collaborateurs du pôle télésecrétariat vient s’ajouter celle de nos développeurs et de nos solutions techniques. N’hésitez-pas et faites appel à A3COM pour votre accueil téléphonique personnalisé !
L comme Langage : l’accueil téléphonique, une variété de langages
À la lettre L de cet index alphabétique et guide pratique de l’accueil téléphonique, le mot « langage » a toute sa légitimité, terme clé dans les domaines de la relation téléphonique et de la communication interpersonnelle. Qu’est-ce que le langage ? Le site Larousse.fr en donne plusieurs définitions, approches qui méritent qu’on s’y attarde pour mesurer l’importance et les nuances du concept de langage en matière d’accueil téléphonique :
- « Capacité, observée chez tous les hommes, d’exprimer leur pensée et de communiquer au moyen d’un système de signes vocaux » : réceptionner et traiter efficacement les appels téléphoniques d’une entreprise impose de savoir s’adapter au langage de chaque correspondant pour bien le comprendre et se faire comprendre. Cela inclut à la fois le fond ou la forme du message, le vocabulaire, la langue et l’élocution.
- « Tout système structuré de signes non verbaux remplissant une fonction de communication » : les particularités de la communication téléphonique non verbale font l’objet d’un chapitre dédié et de développements spécifiques (Cf à la lettre N, pour « Non verbal »).
- « Manière de parler propre à un groupe social ou professionnel, à une discipline, à un domaine d’activité, à quelque chose » : en plus de savoir s’adapter au langage de son interlocuteur, le professionnel de l’accueil téléphonique doit savoir s’imprégner de l’univers sémantique de l’entreprise et utiliser à bon
escient son dialecte, ses termes techniques et ses codes verbaux. - « Manière particulière de s’exprimer d’un groupe, de quelqu’un, jugée par rapport à une norme » : définition qui rejoint plus ou moins la précédente et inspire les mêmes commentaires.
- « Manière de s’exprimer, choix des termes lorsqu’on s’adresse à quelqu’un » : la personne chargée du standard téléphonique d’une société doit être capable de trouver les mots qui parlent à son correspondant, en prenant en considération la personnalité, le caractère, l’état d’esprit et l’humeur de ce dernier. Et c’est loin d’être simple…
M comme Méthodes : des méthodes à appliquer du décroché à la prise de congé
Mais pour devenir un vrai professionnel de l’accueil téléphonique, il n’y a pas de mystère : ça passe par la formation et l’expérience. C’est le cas de nos télésecrétaires et opérateurs téléphoniques, régulièrement formés et suffisamment aguerris pour vous garantir le meilleur du télésecrétariat. Savoir écouter attentivement, poser les bonnes questions, identifier les besoins du correspondant, hiérarchiser les urgences, choisir les mots justes,
adopter la bonne posture, recentrer un entretien, réagir face à un client mécontent, désamorcer des tensions, garder son calme, clore un entretien, transférer l’appel à l’interlocuteur compétent, apporter la solution attendue ou la réponse adaptée, etc. Tout ça s’apprend et s’exerce. Nos téléopérateurs maitrisent les techniques de réception et de traitement d’un appel, ainsi que les subtilités de la communication verbale et non verbale. Et ils sont sensibilisés aux enjeux de l’accueil téléphonique.
N comme Non verbal : la portée de la communication non verbale au téléphone
O comme Optimisme : le joker de la télésecrétaire
Dans un manuel dédié à l’accueil téléphonique, difficile de faire l’impasse sur l’optimisme, état d’esprit qui dispose à prendre les choses du bon côté en faisant fi des aspects fâcheux. Nous le constatons au quotidien au niveau de nos équipes : les meilleurs opérateurs téléphoniques sont et savent rester optimistes, quelles que soient la situation et la tournure que prend la conversation. L’efficacité d’une permanence téléphonique repose sur le professionnalisme de la personne qui décroche le téléphone. La bonne standardiste, hôtesse téléphonique ou télésecrétaire est avenante et souriante, porteuse d’optimisme et de positivité. Elle a l’art de dédramatiser et de relativiser. C’est une question de personnalité et un savoir-être que nous prenons soin de cultiver chez nos télésecrétaires.
- En cas de problème de santé ou d’urgence médicale : une secrétaire ou une assistante médicale se doit de faire preuve d’optimisme et d’écoute active pour contribuer à apaiser les inquiétudes des patients et de leurs proches.
- En cas d’urgence technique ou de dépannage : la standardiste d’une entreprise de maintenance se doit de rester positive face aux angoisses d’un particulier coincé dans un ascenseur ou aux inquiétudes d’un entrepreneur dont une panne sur une machine met en péril la production.
- En cas d’insatisfaction commerciale : l’agent d’une hotline ou assistance technique doit savoir dépanner un utilisateur agacé avec le sourire, comme le téléconseiller doit savoir apaiser l’énervement d’un client mécontent avec philosophie.
P comme Personnaliser : pour un service téléphonique parfaitement adapté
- Moduler le service de standard téléphonique en fonction des besoins : il s’agit de mettre en place les moyens techniques et les ressources humaines nécessaires pour assurer efficacement la réception et le traitement des appels entrants aux jours et aux horaires imposés par l’activité. Pour dédouaner les entreprises de cette logistique contraignante et des investissements associés, nous leur fournissons des services de télésecrétariat, de permanence téléphonique ou d’astreinte téléphonique sur mesure à des tarifs compétitifs.
- Désanonymer la communication téléphonique dès le décroché : le stade du décroché est stratégique en matière de communication téléphonique. Il ne faut pas fauter à cette étape au risque de faire mauvaise impression au correspondant et de véhiculer une mauvaise image de l’entreprise auprès d’un potentiel client. L’opérateur téléphonique doit, au minimum, annoncer le nom de l’entreprise et saluer son correspondant. « Entreprise Dupont. Bonjour. Jade Rolin à votre écoute. Que puis-je faire pour vous ? » : là, on est parfait et ça fait son effet à l’autre bout du fil.
- Individualiser la conversation téléphonique jusqu’à la prise de congé : le métier de nos télésecrétaires a cette complexité de devoir à la fois respecter un cadre et des procédures établies, soit les consignes de nos clients, tout en faisant en sorte que leur discours paraisse naturel et que le correspondant se sente unique. L’une des principales clés pour y parvenir, c’est de personnaliser et d’individualiser les échanges grâce à l’identité de l’interlocuteur : « Je vous mets en relation avec le service demandé Monsieur Dupont », « Souhaitez-vous que je prenne un message Monsieur Dupont ? », « Puis-je vous demander de patienter quelques minutes Monsieur Dupont ? », « Merci d’avoir patienté Monsieur Dupont, j’ai la réponse à votre question », « Aurevoir Monsieur Dupont et merci de votre confiance ». Le correspondant se sent ainsi écouté, considéré et valorisé.
Q comme questionnement : poser les bonnes questions au correspondant
- La méthode du CQQCOQP pour « Comment ? Quoi ? Qui ? Combien ? Où ? Quand ? Pourquoi ? » : grâce à une série de questions, cette méthode au nom mnémonique permet de collecter de l’information, d’analyser une situation ou de répondre à une problématique.
- S’appuyer sur deux principales typologies de questions :
– La question fermée : elle engendre des réponses brèves, comme oui, non, un nom, un nombre, une date… Elle doit être utilisée judicieusement et avec parcimonie pour éviter de tomber dans les affres de l’interrogatoire au risque de provoquer la frustration du correspondant.
– La question ouverte : elle engendre des réponses plus complètes et plus longues. Elle est très efficace pour mieux cerner les besoins et les attentes de l’interlocuteur, mais exige toutefois de savoir recadrer les échanges en cas de débordement.
R comme reformulation : la clé d’un entretien téléphonique réussi
l’opérateur téléphonique doit impérativement le comprendre. Or, la communication entre individus est une science complexe, complexité illustrée par cette citation de l’écrivain Bernard Werber : « Entre ce que je pense, ce que je veux dire, ce que je crois dire, ce que je dis, ce que vous avez envie d’entendre, ce que vous entendez, ce que vous comprenez… il y a dix possibilités qu’on ait des difficultés à communiquer. Mais essayons quand même… ».
- Permettre à l’appelant de confirmer ou d’infirmer l’interprétation de ses propos.
- L’inciter à clarifier ou à préciser le sens de certains de ses propos.
- Le rassurer quant à l’attention portée à ses propos ou à sa problématique.
- Voire recadrer le débat ou désamorcer d’éventuelles tensions.
Il ne s’agit ni de développer ni de convaincre. Il s’agit d’aller à l’essentiel, de vérifier que l’appelant et le répondant sont « sur la même longueur d’ondes », d’identifier clairement le besoin du correspondant afin de lui apporter la réponse adaptée. Une reformulation réussie peut être introduite par une formule du type « Si je vous comprends bien Monsieur Dupont… » et se traduit généralement par des réponses courtes de la part de l’interlocuteur. Fréquemment utilisée dans l’univers du coaching ou du management, la technique de la reformulation se révèle également un formidable outil dans le domaine de l’accueil téléphonique et du traitement des appels entrants.